Être ou devenir un chef d’entreprise leader est une aspiration partagée par la majorité des dirigeants. Mais prendre le leadership c’est être à la fois la tête mais aussi les jambes de l’entreprise. Prendre le lead c’est s’engager soi même pour mieux engager les autres. Et cet engagement de chef d’entreprise est déterminant pour conduire une stratégie de développement d’entreprise.
Le livre du docteur Alan Weiss « le leadership sans peur » nous ouvre des voies que je trouve personnellement très intéressantes afin de mieux se connaitre, s’évaluer et développer son leadership afin de mieux piloter sa stratégie d’entreprise.
Le chef d’entreprise leader en 7 points clés
Je vous partage 7 recommandations essentielles à qui souhaite devenir un leader que l’on suit et qui engage.
1/ Identifier votre critique intérieur : nos craintes se manifestent souvent sous la forme d’un critique intérieur qui engendrent des doutes et créent des limites. L’auteur nous encourage à reconnaître et à comprendre nos limites, plutôt qu’à chercher à les combattre. En identifiant ses déclencheurs et son terreau, vous pouvez apprendre à gérer son influence pour mieux vous projeter dans le développement de votre entreprise.
2/ Démystifier la notion d’expertise : Une croyance est tenace dans le monde l’entreprenariat et au-delà. Celui du chef d’entreprise expert métier mais aussi expert de tous les autres métiers de l’entreprise : R&D, finance, stratégie, production, marketing, communication…. Nous savons que cela est faux et le chef d’entreprise est avant tout un chef d’orchestre de compétences et ressources internes et externes. Aussi pour être ou devenir un chef d’entreprise leader il faut savoir écouter, poser des questions, chercher à comprendre et savoir déléguer des tâches à ses spécialistes. Le leader est celui qui sait reconnaitre qu’il ne sait pas et cherche à gagner en savoir…
Leadership en entreprise
3/ Stop à la recherche du plus que parfait : Par conviction ou tempérament nous pouvons penser que pour devenir un chef d’entreprise leader il faut être parfait car on une équipe suit un modèle. La faille n’a pas de place. Cette idée reçue est bien sur inexacte. Un leader se trompe aussi. Aussi préférez l’AB Testing ou l’apprentissage par l’action et le retour d’expériences plutôt que le plan parfait. Celui-ci, prenant souvent trop de temps, devenant souvent non opérationnel et/ou obsolète quand il est prêt (…)
Mais être un chef d’entreprise leader c’est aussi…
4/ Travaillez vos « syndrome de la peur » : Weiss nous encourage à affronter ses peurs de front, à prendre des risques bien sur calculés et à sortir de sa zone d’habitude pour aller plus loin. Et je suis au combien d’accord avec cette recommandation. Au cabinet nous adorons nous engager dans des projets qui nous challengent. Voire qui nous mettent dans le rouge. Cela renforce notre capacité d’innovation, de mobilisation, de résilience, la confiance entre nous et notre agilité afin de naviguer dans des situations difficiles ou des eaux troubles comme en cas de War Room ou lorsque nous déployons pour un client une stratégie en Océan Rouge.
5/ Soyez chercheur de solutions : J’ai l’habitude de dire à mes étudiants en Master II en stratégie à la Business School Eklore de Pau d’être des apporteurs de solutions plutôt que des vendeurs de conseil. Concentrez-vous sur la recherche de solutions. Demandez-vous « que puis-je faire pour aider ce client ?», pour l’aider à surmonter les obstacles, comment fluidifier les situations auxquelles il va faire face. Cet état d’esprit proactif vous permet de prendre ou de garder le contrôle pour mieux engager vos équipes et éviter des doutes paralysants. De devenir ou redevenir un chef d’entreprise leader ou un manager leader dans des circonstances difficiles ou quand il y a peu de visibilité.
6/ Ne vous oubliez pas : A trop s’engager pour les autres le leader s’oublie parfois et les risques psychosociaux le guettent trop souvent et trop vite. Tel un sportif compétiteur l’hygiène de vie du chef d’entreprise leader est essentielle. Il doit donc veiller à sa pyramide de Maslow personnelle. Le sommeil, l’alimentation, la forme physique et psychique ou encore développer du lien social sont des KPI qui doivent être mis à mon sens au même niveau que le CA, la marge ou la croissance. Autant d’indicateur de forme qui sont, j’aurais tendance à dire, votre propre taux de rentabilité personnelle.
7/ Créez votre communauté d’engagement : Entourez-vous de personnes qui vous soutiennent et qui croient en vous, en votre projet et vous poussent à grandir. Ainsi bannissez les freins psychologiques auxquels naturellement vous faites face dans votre activité. Ceux qui ont peur transmettent plus facilement leurs peurs que ceux qui encouragent. Créez ce lien avec d’autres entrepreneurs visionnaires, leaders et qui partagent vos convictions.
Le lien social est essentiel au manager leader qui souvent se cloisonne sans s’en apercevoir. Travaille en silos avec ses équipes pour mieux contrôler. C’est un erreur fréquence et rencontrer, partager est essentiel pour s’élever. Le viel adage qui veux qu’ensemble nous allons plus loin…
Je vous invite à aller plus loin en prenant un peu de temps pour vous faire votre propre lecture, au sens propre comme au figuré, de la vision du Dr Weiss.
Et si être un chef d’entreprise leader c’était déjà de bien prendre soin de soi pour mieux prendre soin des autres…
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