FORMATION PROFESSIONNELLE : 3 grandes propositions pour les entreprises

D’ici 10 ans, la moitié des emplois sera transformée. Blockchain, intelligence artificielle, circuits cours, montée du bio… le nombre de chantiers énorme. Partant de ce constat, le gouvernement à souhaité transformer la formation professionnelle pour la rendre plus en phase avec son temps et la demande des entreprises.

Petit tour d’horizon des 3 propositions clés du gouvernement et de ce qui devrait changer dans nos entreprises.

1. Le financement de la formation professionnelle

La première mesure concerne le plan de formation des TPE et PME qui sera financé en partie par les plus grandes entreprises.
La « cotisation formation professionnelle » naîtra de la fusion des deux taxes déjà existantes :

  • le 1% formation
  • la taxe d’apprentissage. Il s’agit d’une simplification de l’existant. Il n’y aura donc pas d’augmentation de taux.

Une seconde mesure vise également à simplifier les démarches des entreprises en matière de formation professionnelle. Et ce volet est assez essentiel… La cotisation formation professionnelle sera collectée désormais par l’URSSAF. Finies donc les sollicitations multiples des organismes de formation pour le versement du 1% formation et de la taxe d’apprentissage auprès des différentes OPCA…

2. Un plan de formation plus facile à construire

Auparavant, les entreprises avaient pour obligation de distinguer les actions d’adaptation au poste de travail (ex. ergonomie, montée en compétences techniques…) de celles liées à l’évolution ou au maintien dans l’emploi au sein de l’entreprise, des actions de développement des compétences et de professionnalisation des salariés. C’est en particulier que le cabinet Alteem, sur son volet formation commerciale et marketing, intervient.

Dorénavant, il n’y a plus de distinctions à faire dans les différentes actions de formations. Les plans de formation sont donc devenus bien plus à faciles à construire par les directions des ressources humaines en particulier.

L’entreprise ne doit se soucier que d’une chose : que le poste de travail d’un salarié soit le plus adapté possible. Le but est de s’assurer de l’employabilité (flexibilité ? agilité ?…) des collaborateurs.

La formation professionnelle pourra semble t’il prendre des formes plus libres. Le recours à des Moocs ou à l’e-learning (formation en ligne à distance) sera donc facilité au détriment du présence. Ces différents supports de formations sont encouragés même si les plus gros organismes de formation n’ont pas attendu cette réforme pour les proposer aux entreprises. On peut néanmoins regretter que ce « choix » de favoriser indirectement les formations à distance soit préjudiciable pour certaines populations. Et supprime les échanges physiques directs, vecteurs d’appropriation forte du contenu pédagogique.

3. Un calendrier resserré

La réforme engagée par le gouvernement se fera par le biais d’une loi unique. Seront concernés par cette loi outre la formation professionnelle et l’apprentissage, l’assurance chômage. C’est lors de sa conférence de presse du 5 mars, que Muriel Pénicaud a précisé les principales mesures de sa réforme de la formation professionnelle et rendu public le calendrier prévisionnel.

Le « projet de loi pour choisir son avenir professionnel » sera présenté en conseil des ministres à la mi-avril 2018. Nous attendons donc… Le loi devrait être votée sans recourir aux ordonnances laissant ainsi la voie libre au parlement.

Gageons qu’il y aura nécessairement de nouveaux ajustements.

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